Autobiographie de José Alves-Jorge - 2ème partie

Ce sont des personnes sur qui je peux compter et moi aussi je leur suis fidèle. Pour
ma part, j’aime les gens simples mais qui ont l’esprit ouvert sur un tas de domaine,
qui aiment apprendre dans les livres mais aussi dans la vie de tous les jours
et s’ils partagent le goût du voyage, c’est encore mieux. Je ne suis pas un fêtard
mais j’aime la musique, j’ai des goûts assez éclectiques. Cela va de Madre Deus, Lavilliers, Phil Colins, Super Tramp, U2, etc. J’ai plusieurs passions : les voyages, les chiens, la chasse sous-marine, le sport en général, l’informatique.

Depuis que je pratique le Body Building, j’aime encore plus les bons petits plats et les desserts maison, j’ai la chance d’avoir une copine qui cuisine et fait bien l’amour ! Mes premières séances de musculation ont commencé avec un copain d’enfance (Philippe Torralvo) qui maintenant compose ou mixe les musique de mes posing libres. Chaque été, quand je partais au Portugal, je m’entraînais dans un club improvisé situé dans le garage de mon cousin (Joao Roque) qui me ramenait des magazines FLEX de l’ambassade des Etats Unis où il travaille.

Je me suis vite pris au jeu et j’ai commencé à lire les livres et les magazines pour trouver les bonnes techniques d’entraînement et la diététique appropriée, ce qui m’a fait progresser rapidement. Par contre, je m’entraîne pour le plaisir et je ne regarde pas si c’est trop ou pas assez, je trouve que c’est un sport plein de contraintes, c’est pourquoi je veux que cela reste un plaisir.

Hors saison, je mange de tout pourvu que j’ai suffisamment de protéines dans mes divers repas. En compétition, je ne me permets pas le moindre écart. Je souffre trop de ne pas manger normalement pour compromettre en plus mes chances de faire un bon résultat. Je pars du principe : « je mange, je perds la compétition, je tiens, je gagne ».
J’adore gagner mais avant tout c’est d’abord pour les personnes qui m’aiment et qui me soutiennent. Je jubile quand je les voie sourirent et être contents d’une bonne performance.

Jusqu’à présent, toute ma carrière sportive, je l’ai faite au sein de l’IFBB. J’avoue que pour moi, c’est un rêve de gosse que de faire des bons résultats dans cette fédération. Lorsque j’ai fais mes premiers championnats du monde et que j’ai vu 70 nations, 35 à 45 athlètes par catégorie, cela m’a impressionné. Mais ce n’est pas pour cela que je ne respecte pas les athlètes des autres fédérations, les athlètes sont les mêmes, ce sont les critères de jugement qui changent. Ce qui me dérange, c’est que l’on fragilise ce sport, et qu’on le discrédite avec autant de fédérations. Trente champions d’Europe et du Monde, cela n’est plus crédible.